Les parures et les apparats berbères sont l’expression d’une culture qui accumule plusieurs millénaires.
Les parures et les apparats berbères sont l’expression d’une culture qui accumule plusieurs millénaires.
« La coutume de ces femmes est de porter aux oreilles, anneaux ou bagues d’argent massif. Certaines d’entre elles en portent jusqu’à quatre. Elles usent aussi, pour attacher leurs habillements sur les épaules, de certains anneaux en forme de boucles d’une grosseur telle qu’ils viennent à peser une once. » C’est ainsi que Léon L’Africain (1488-1530) décrivait déjà au 16ème siècle les parures des femmes amazighes. Cet aspect toujours d’actualité illustre des croyances et des savoirs accumulés depuis des millénaires.
Les bijoux sont souvent réalisés en argent par des artisans bijoutiers remarquables.
Les colliers sont pour leur part composés par les femmes qui associent, selon un mode propre à leur région, ambre, corail, amazonite et éléments d’argent. Tout un art.
Les tribus amazighes manifestent un goût très affirmé pour l’apparat. Costumes, armes, couleurs, tissages, portes décorées, parures et accessoires attestent de leur identité et témoignent de la diversité et la créativité de l’art berbère.
Les particularités de cet apparat sont particulièrement perceptibles à l’occasion des grands rassemblements. Grâce à des motifs propres à chaque groupe, hommes et femmes berbères créent leur « habit de fête ». Lors des mariages ou des moussems par exemple, on a droit à un festival de formes, de couleurs et de silhouettes.