« Rien ne sert de courir, il faut partir à point », disait La Fontaine. Le joggeur, lui, a une version un peu différente : « Rien ne sert de courir, il faut savoir où l’on va et pourquoi on y va ». Les réponses sont relativement simples : on court parce qu’on a besoin de se surpasser et parce que cela fait du bien au corps et à l’esprit.
Chaque année au mois de janvier, c’est la même chose : on prend de bonnes résolutions. Mais dès février, on les a oubliées. Pourtant, l’idée est bonne : se fixer des objectifs à atteindre est la meilleure façon d’avancer. Malheureusement, les bonnes résolutions se dissolvent souvent dans la procrastination. Lorsqu’on court, c’est pareil : on a besoin d’avoir un objectif. Mais il est évident que celui-ci n’est pas le même selon qu’on court en compétition ou pour son bon plaisir.
Le compétiteur qui s’aligne au départ d’un 100 mètres ou d’un marathon a pour but premier d’arriver avant ses adversaires. Il court aussi contre les secondes du chronomètre pour battre un record et connaître la gloire.
Le joggeur du dimanche, lui, cherche surtout à entretenir sa forme physique et à repousser ses propres limites, en courant chaque fois plus longtemps ou plus vite.